Bien choisir son terrain pour la construction d'une maison
Se lancer dans un projet de construction de maison commence par la recherche du terrain idéal ! Que ce soit à la campagne ou en lotissement, le choix d’un terrain demande de prêter attention à plusieurs éléments comme la superficie, la localisation, l’orientation, les règles d’urbanisme…Difficile de s’y retrouver !
Alors pour vous aider au mieux dans votre recherche, Baticonfort, votre maître d’œuvre en construction de maison en Bretagne, vous dévoile ici 8 conseils pour bien choisir votre terrain !
1. Se renseigner sur le prix des terrains
Avant de vous lancer dans la recherche assidue de votre terrain, il est nécessaire d’avoir une idée de budget, mais aussi de connaître le marché local. En effet, il est important que votre financement soit en accord avec vos besoins et les prix des terrains à vendre. D’autre part, définir une enveloppe pour votre projet, vous permet de connaître la part que vous pouvez allouer à l’achat du terrain et à la construction de votre maison. Pour en savoir davantage, nous vous recommandons vivement de lire notre article de blog : Quel budget pour construire une maison en 2024 ?
De plus, pour connaître le prix au mètre carré d’un terrain, il est possible de consulter les bases de données de l’administration fiscale. Elles recensent les transactions immobilières des 5 dernières années.
2. Bien choisir l'emplacement du terrain
Ici, il s’agit de vous demander si vous souhaitez construire sur un terrain isolé ou en lotissement. Les deux emplacements présentent des avantages, mais répondent aussi à certaines règles :
- Le terrain en lotissement : À proximité des agglomérations, il permet d’être proche des commerces, des écoles, des transports... D’autre part, il est généralement déjà viabilisé, c’est-à-dire raccordé aux réseaux. Cependant, vous devez respecter les règles d’urbanisme en plus de vous conformer aux différentes constructions du lotissement, ce qui peut impliquer le choix des matériaux, l’architecture ou l’aménagement du terrain.
- Le terrain isolé : Généralement plus loin des villes et des voisins, ce type de terrain offre une plus grande liberté de construction, bien que vous restiez soumis aux règles d’urbanisme de la commune. Généralement, le prix du m² est moins élevé, mais vous devez ajouter à votre budget, les travaux de raccordement aux réseaux d’énergie et de communication.
En résumé, le choix va dépendre de votre mode de vie et de vos préférences. Mais comme pour les logements, l’emplacement d’un terrain est important. D’autre part, faites attention à l’environnement du terrain actuel et futur comme la proximité des autoroutes, les chemins de fer, les aéroports… En bref, tout ce qui pourrait causer des nuisances et faire baisser la valeur de votre bien et votre terrain.
3. S'intéresser à l'orientation du terrain
L’exposition du terrain au vent, au soleil ou à la pluie joue un rôle pour le confort et la consommation énergétique de votre future maison. Aussi, il est conseillé de choisir si possible une orientation sud-ouest pour profiter d’un bel ensoleillement !
Mais la configuration du terrain peut aussi impacter le coût de la construction. Un terrain en pente peut nécessiter d’importants travaux de terrassement et/ou des fondations adaptées.
N’hésitez pas à vous rendre sur le terrain à différentes heures de la journée, mais aussi les jours de pluie afin de mieux vous rendre compte de l’exposition.
4. Vérifier la superficie du terrain
Un projet de construction de maison va dépendre de votre terrain, pas l’inverse. Autrement dit, la maison va s’adapter à votre terrain, à sa superficie comme à sa forme. L’objectif est que votre maison s’implante harmonieusement sur le terrain, qu’elle soit de plain-pied ou à étage. Cependant, si vous avez des besoins particuliers comme une taille minimum de jardin, la réalisation d’une piscine ou la création d’une dépendance extérieure, vous devez en tenir compte dans le choix de votre terrain !
Bon à savoir : Depuis 2017, il n’est plus obligatoire de recourir à un architecte pour la construction d’une maison d’une superficie inférieure à 150 m². Autrement dit, vous pouvez faire appel à un professionnel de votre choix pour vous accompagner dans votre projet comme un maître d’œuvre !
5. Penser à la viabilisation du terrain
Comme nous l’avons vu précédemment, si vous optez pour un terrain isolé, vous devez compter les frais de viabilisation du terrain. Vous devez le raccorder aux réseaux d’énergie, d’eau, de téléphone, internet, mais aussi installer soit le tout à l’égout ou une fosse septique.
Pensez à vérifier la qualité du réseau internet lors d’une visite sur le terrain. À l’heure du numérique et du télétravail, il serait dommage d’avoir une mauvaise connexion internet !
6. Contrôler les diagnostics techniques
Tout comme un bien immobilier, le vendeur doit aussi réaliser certains diagnostics techniques comme :
- Diagnostic ERP, État des risques et pollutions : Ce diagnostic est obligatoire si le terrain se situe dans une zone sismique ou exposée à des risques naturels comme des inondations ou encore technologiques. Les zones dites « à risque » sont listées par arrêté préfectoral.
- Diagnostic termites ou État parasitaire : Obligatoire, si le terrain est situé dans une zone touchée par les termites.
- Diagnostic assainissement : Si le terrain est viabilisé, le vendeur devra vous remettre ce diagnostic afin d’attester du bon raccordement du terrain aux réseaux d'eaux usées.
- Étude géotechnique ou Étude préalable : Depuis le 1er janvier 2020, ce diagnostic permet de détecter les éventuels risques de mouvement de terrain causé par la sécheresse. Ce diagnostic concerne uniquement les terrains situés dans les zones à expositions fortes et moyennes.
Dans tous les cas, il est primordial de vérifier la nature du sol, même si votre terrain est constructible. En effet, la qualité du sol peut avoir un impact sur les fondations et la construction de votre future maison.
7. Se renseigner auprès de la mairie avant d'acheter un terrain
Chaque commune a ses propres règles en matière d’urbanisme. Il est donc fortement conseillé de consulter le Plan local d'urbanisme (PLU) de la commune. Ce dernier vous permet de vérifier que le terrain est bien constructible. D’autre part, il vous communique des informations primordiales sur les autorisations et restrictions en termes de construction de maison. Par exemple, si le terrain est situé à proximité d’un monument historique ou d’un site classé, vous n’aurez pas d’autres choix que de suivre les recommandations de l’architecte des bâtiments de France.
Par conséquent, lorsqu’un terrain vous intéresse, n’hésitez pas à demander un certificat d’urbanisme pour connaître les règles et les limitations administratives du droit de propriété. D’autre part, vous pouvez en profiter pour obtenir des informations sur les éventuels projets de construction ou d’aménagements à venir qui pourraient faire perdre de la valeur à votre terrain (construction d’immeuble, autoroute ou encore aéroport).
8. Faire appel à des professionnels
Comme nous l’avons vu, la construction d’une maison et le choix du terrain demandent des connaissances spécifiques : orientation des pièces, superficie de la maison par rapport au terrain, étude du sol, travaux d’assainissement, viabilisation, économie d’énergie… Sans oublier la réglementation !
C’est pourquoi nous vous conseillons de faire appel à des professionnels comme des maîtres d’œuvre qui pourront vous accompagner dans la construction de la maison de vos rêves ! N’hésitez pas à contacter nos agences situées en Bretagne et en Pays de la Loire. Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir pour échanger et vous proposer une maison sur mesure.